Les trois cambrioleurs du butin de 114 000€ de la SEMIV ont fini par être identifiés, après un an d’enquête, par la sureté de Versailles.
L’affaire avait fait grand bruit lors de la rentrée dernière de septembre 2016. Un montant conséquent de 114 000€ – représentant les loyers versés directement en liquide par les locataires retardataires – avait été dérobé dans les locaux de la SEMIV (acteur du logement à Vélizy-Villacoublay – bailleur, syndic et constructeur). Les larrons, ne souhaitant pas se faire prendre sur place pendant qu’ils tentaient de percer les secrets du coffre-fort scellé contenant la somme, avait carrément emporté avec eux, aidés d’un diable, la petite armoire blindée. Ils s’étaient depuis envolés dans la nature…
…Jusqu’à ce mardi 19 septembre 2017 où ils ont été appréhendés par les enquêteurs de la sûreté de Versailles. Ces derniers avaient en effet retrouvés sur les lieux du méfait de multiples indices, parmi lesquels des traces et l’empreinte digitale d’un resquilleur déjà connu des services de police pour vol. Des écoutes téléphoniques ont ensuite permis de cibler ses acolytes.
Délogés de leurs prisons pour une nouvelle condamnation
Âgés de 30 à 36 ans selon des informations émanant du Parisien, les escrocs sont au nombre de 3 et ont du être délogés de leurs centres de détention respectifs, déjà incarcérés pour des affaires qui ont succédées à celle de la SEMIV. Reconnaissant le cambriolage, les hommes ont anecdotiquement raconté qu’ils avaient ciblé l’immeuble de la SEMIV au hasard, avaient déjoué la sécurité du coffre par le biais d’une disqueuse, s’étaient partagés le butin, avaient grandement fait la fête, honoraient des dettes de jeu avec, et s’étaient même offerts un voyage au Maroc avant de revenir sévir en Ile-de-France et d’être pris la main dans le sac.
Ils ont été condamnés mercredi soir par le tribunal correctionnel de Versailles à 2 ans de prison ferme avec mandat de dépôt pour les deux premiers, et à 18 mois de prison ferme pour le troisième.