Cette journée internationale peut nous faire penser à l’histoire de Vélizy en lien avec l’aviation militaire. Une journée proclamée en 1994 par l’Assemblée de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
La Journée internationale de l’aviation civile souligne l’importance de l’aviation civile à l’échelle mondiale et aide à la promouvoir. Elle soulève également le rôle unique de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) en aidant les États à coopérer dans le domaine de l’aviation et en mettant en œuvre un réseau mondial de transport aérien au profit de l’humanité.
Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 a été approuvé par les chefs d’État du monde en 2015 et constitue la voie à suivre pour atteindre un avenir meilleur et plus durable pour tous. Aujourd’hui, l’aviation civile internationale joue un rôle plus crucial que jamais en matière de progrès.
L’AVIATION CIVILE INTERNATIONALE EN QUELQUES CHIFFRES
Globalement, 65,5 millions d’emplois sont créés par le secteur du transport aérien. La valeur de l’activité économique soutenue par le transport aérien est estimée à 2 700 milliards de dollars américains à l’échelle mondiale. Plus de 10 millions de femmes et d’hommes assurent directement 120 000 vols et transportent 12 millions de passagers chaque jour.
UN THÈME POUR CETTE JOURNÉE DE L’AVIATION CIVILE INTERNATIONALE
Le Conseil de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) choisit un thème pour La Journée internationale de l’aviation civile tous les cinq ans. Le Conseil a choisi comme thème de la Journée jusqu’en 2023 de faire progresser l’innovation pour le développement de l’aviation mondiale.
Il est opportun de réaliser son “bilan carbone” avant tout voyage, mais il est intéressant de souligner que cette journée a pour but de sensibiliser aux avancées apportées par les voyages aériens à la communauté internationale. Le secteur de l’aviation n’est pas exempt de ces problèmes, et les avions les plus récents, comme l’Airbus A320 NEO, utilisent de plus en plus de matériaux composites pour réduire considérablement la consommation de carburant par passager !
DE NOUVELLES INNOVATIONS POUR UN FUTUR PROCHE
Le secteur de l’aviation civile commerciale doit continuer à améliorer ses appareils et ses opérations afin de garantir sa décarbonation.
En utilisant des avions court-moyen courrier plus légers et en remplaçant les flottes par des modèles les plus récents, la consommation de carburant pourrait déjà être réduite.
La poursuite des efforts de recherche de moteurs plus performants ou l’utilisation d’autres sources d’énergie comme la pile à combustible ou l’hydrogène par combustion directe sera également cruciale pour faire arriver à maturité des technologies qui, pour le moment, restent très incertaines.
Dans le cas des piles à combustible, comme sur certains modèles de voitures, l’hydrogène est utilisé pour produire de l’électricité qui alimente le moteur. Cependant, les piles des avions doivent être repensées car leur poids et leur volume sont trop importants pour permettre de transporter des passagers tout en maintenant des niveaux élevés d’efficacité (mesurés par le combustible utilisé par passager).
En cas de combustion directe, l’hydrogène est “brûlé” directement lors de la propulsion. La technologie, qui a déjà été utilisée par les fusées spatiales, présente des défis pour le stockage et le transport de volumes importants d’hydrogène sous forme liquide à des températures extrêmement basses (-253°C), ainsi que des problèmes pour l’adaptation des moteurs.
Airbus a déjà annoncé qu’il travaille sur trois concepts d’avions utilisant ces technologies, et son objectif est de créer le premier avion commercial à émissions zéro d’ici 2035. Une collaboration entre Safran Aircraft Engines et GE Aviation Américaine pourra concevoir un moteur à combustion directe d’hydrogène.
Des projets de faisabilité pour étudier et tester l’utilisation de l’hydrogène sur site sont en cours au niveau de l’infrastructure. En France, Airbus travaille notamment dans ce cadre en partenariat avec Vinci et Air Liquide sur les Aéroports de Paris et de Lyon Saint- Exupéry.
Enfin, à l’horizon 2050, les améliorations opérationnelles telles qu’une meilleure gestion du trafic, l’optimisation des trajectoires et la décarbonation des opérations au sol (notamment l’électrification) permettraient de réduire les émissions de CO2 entre 3 % et 10 %. Dans certains cas, ces améliorations et l’utilisation de carburants d’aviation durable pourraient réduire l’impact carbone du secteur de 80 %.