A la rencontre des rapaces de la base aérienne 107 de Villacoublay

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Document inédit. Les équipes de Vélizy TV ont eu le privilège de se rendre au cœur de la fauconnerie de la Base Aérienne 107 de Villacoublay, à la rencontre de Louana, caporale, et de ses rapaces. 

A l’armée, une section dédiée au péril animalier

Comme tous les matins, Louana chausse les gants pour s’occuper des rapaces qui peuplent la fauconnerie de la base de Villacoublay. Louana fait partie de la section de prévention du péril animalier, la SPPA. Leur rôle : sécuriser le décollage et l’atterrissage des avions sur la piste en prêtant à ce qu’aucun oiseau, ou animal au sol, ne viennent perturber les manœuvres du pilote. En plus de cette mission, Louana est ce qu’on appelle un fauconnier, c’est-à-dire la personne qui s’occupe des rapaces. Des soins, pesée du matin, nourrissage, séances de vol… Et la fauconnerie de la base aérienne 107 est habitée par différents rapaces aux caractéristiques bien différentes.

Buse de harris et faucon pèlerin

A commencer par la buse de Harris, oiseau originaire d’Amérique du Sud, au comportement social semblable à celui des loups, « ils travaillent en groupe, ils chassent en groupe, ils élèvent les petits en groupe » précise Louana, « pour nous c’est très intéressant de travailler avec eux ». Et à côté de la buse, on compte le faucon pèlerin, une espèce réputée pour être l’oiseau le plus rapide du monde, atteignant des piquées à plus de 400 km/h. Le faucon pèlerin de la base aérienne 107 a une envergure d’environ un mètre, et a été enregistré à 425 km/h en piquée. De plus, c’est un oiseau qui monte en vol à 500 m d’altitude, rien qu’avec sa forme et son ombre, il parvient à effrayer les animaux présents sur la piste.

Et si la buse de Harris ne s’attaque qu’aux animaux au sol, le faucon pèlerin les attrape en plein vol. Le fauconnier a une grande confiance en ses oiseaux pour achever au mieux leur mission, mais leur relation est bien loin de celle du chien et de son maître. Indéniablement, le fauconnier s’attache à son oiseau, même si ces rapaces ne ressentent pas d’attachement particulier aux humains. Louana en a conscience « on n’oublie pas qu’ils sont sauvages et qu’il faut garder une distance relationnelle avec eux ». 

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