C’était dans votre JT du 14 mai. Les autotests sont disponibles en pharmacie depuis la mi-avril. Pour en savoir un peu plus sur leur fonctionnement, nous nous sommes rendus à la pharmacie de la mairie pour connaître les conditions à prendre en compte pour bien le réaliser.
Fini les files d’attente devant les pharmacies pour se faire tester. Depuis le 12 avril vous pouvez vous procurer ces autotests, destinés aux particuliers. Contrairement aux tests antigéniques classiques, il ne s’agit pas de tests dits nasopharyngés mais bien nasaux. En effet, contrairement au premier, il n’est pas nécessaire de l’enfoncer trop profondément. Les autotests sont fournis en kit. Dans ce kit, on y retrouve le traditionnel coton-tige destiné au prélèvement. Sur la tige est apposé une marque, qui indique le niveau de profondeur à insérer dans les narines. Une fois le prélèvement fait, dans chacune des narines, il faut plonger le coton-tige dans une solution, afin de diluer et extraire les composantes pour détecter, ou non, la présence du virus. Une fois la solution diluée avec le prélèvement, il faut placer deux gouttes de ce mélange sur le test. Et comme pour un test de grossesse, une barre indique un prélèvement négatif. Deux barres indiquent un prélèvement positif.
Mais ces tests sont-ils vraiment fiables ? Selon la Haute Autorité de Santé, ces tests sont fiables à 85-90% pour les personnes qui auraient des symptômes. Mais passe à 50-60% chez les personnes asymptomatiques. Initialement au prix de 6€, à partir du 15 mai les pharmaciens pourront y apposer un prix au-delà de 5,20€. Mais certaines professions verront l’achat de cet autotest être pris en charge par la sécurité sociale. Il s’agit principalement des professionnels qui travaillent avec des personnes fragiles et des personnes âgées. Ainsi, les auxiliaires de vie, aides à domicile, personnels dans les EPHAD, seront concernés par cette prise en charge. Ces tests sont conseillés dans plusieurs cas de figure. En cas de symptômes, mais aussi avant de se rendre chez des personnes fragiles ou âgées. Ces tests pourraient également servir avant de se déplacer entre les régions, avant les départs en vacances. Ils ne sont bien sûr, pas obligatoires dans ces cas de figure mais restent fortement conseillés.
Enfin, si à leur sortie ils n’étaient conseillés qu’aux plus de 15 ans, la Haute Autorité de Santé, a, le 26 avril autorisé l’utilisation de ces tests pour les moins de 15 ans. Cette autorisation fait suite à la volonté de les déployer dans les établissements scolaires.