En visio-conférence avec 22 élus locaux ce jeudi 23 avril, le Président de la République a précisé plusieurs axes du plan gouvernemental de déconfinement national qui s’opérera le 11 mai. La « libération » des citoyens français ne devrait finalement pas se révéler régionalisée.
Pas de régionalisation en vue pour le déconfinement, telle est l’information dévoilée ce jour par l’Élysée. Si l’annonce reste encore actuellement des plus opaques et ne permet nullement de se faire une véritable idée sur nos déplacements autorisés ou non après le 11 mai, il n’en demeure pas moins selon Emmanuel Macron que des adaptions locales et territoriales s’opéreront en fonction des réalités de chaque province et de chaque secteur d’activité.
Des régions inégalement touchées
Toutes les régions françaises ne sont aujourd’hui pas logées à la même enseigne concernant la pénétration et la propagation du Coronavirus sur leur sol. Les experts scientifiques de l’Institut Pasteur estiment que d’ici au 11 mai, l’Île-de-France (12,3%) et le Grand-Est (11,8%) seront les grandes épargnées alors que la Nouvelle-Aquitaine (1,4%) et la Bretagne (1,8%) seront les plus épargnées. Selon eux, en analysant les chiffres actuels de contamination, 5,7 % de la population française aura été infectée par le Covid-19 d’ici deux semaines et demi, soit 3,7 millions d’individus.
Attention, malgré les différentes annonces gouvernementales, il est à noter que tous les contours du plan d’après-11 mai actuellement esquissés ne sont pas arrêtés officiellement. Les concertations et négociations se poursuivent, des paramètres pourraient donc être amenés à se modifier ou évoluer. Dès la semaine prochaine, les premières propositions seront dépeintes par Jean Castex, haut fonctionnaire et figure politique nommée début avril pour coordonner le déconfinement. Enfin, début mai, sera présenté le dispositif réglementaire dans son intégralité.