Les syndicats appellent une nouvelle fois à la mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi 7 février. À quelques heures de la grève, les perturbations se précisent.
Bien que plus modérés, les appels à la grève résistent pour la troisième journée de mobilisation prévue ce mardi. Une semaine après la mobilisation du 31 janvier, où le nombre de personnes dans les rues avait progressé, voilà à quoi s’attendre pour ce troisième rendez-vous.
Dans les transports
Deux scénarios se dessinent à la SNCF. Deux syndicats, CGT cheminots et SUD-Rail, appellent à la mobilisation sur deux jours, mardi 7 et mercredi 8 février tandis que l’Unsa et la CFDT se contenteront du mardi 7 février. Cela n’empêchera pas un trafic “fortement perturbé” : un TGV et Ouigo sur deux, trois TER sur dix et aucun Intercités.
Pour les véliziens, 8 bus sur 10 seront en circulation et le trafic sera quasi normal sur les tramways. L’affaire se corse pour les réseaux Transilien et RER. La compagnie ferroviaire prévoit un “trafic fortement perturbé” avec deux trains sur trois pour la ligne U et un train sur trois pour les lignes N et L et le RER C. Il faudra compter en moyenne un RER A et B sur deux, un RER D sur six et un RER E sur cinq.
Du côté des métros, seules trois lignes circuleront normalement : la 1, la 3bis et la 14. Les lignes 8 et 13 circuleront uniquement aux heures de pointe et sur une portion réduite. Les lignes 3, 10 et 11 circuleront sur toute la ligne mais uniquement aux heures de pointe élargies (6h30-9h30 et 16h30-19h30). Pour les lignes 2, 5, 6, 7, 7bis, 9 et 12, il faudra compter un train sur trois en moyenne avec fermeture anticipée le soir (entre 20h et 22h).
Dans les autres secteurs
Répondant à l’appel du Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs des Écoles et PEGCD, de nombreuses écoles devraient être en grève. La zone A étant en vacances scolaires, cette troisième journée de mobilisation devrait être moins suivie que les précédentes.
Dans l’aviation, le scénario reste le même. La direction générale de l’aviation civile prévoit la suppression d’un vol sur cinq au départ de l’aéroport d’Orly.
Bien que cela ait été évoqué, aucun blocage n’est à craindre sur les raffineries. Seules des baisses de production sont à prévoir. Les syndicats comptent tenir tête au gouvernement et poursuivre le mouvement. Après cette troisième journée de mobilisation, le prochain rendez-vous est d’ores et déjà fixé au samedi 11 février.