Vélizy TV poursuit sa série sur les plats signatures des restaurants véliziens. Après le Saint-Ex, c’est au tour du Phare Saint-Louis de nous ouvrir les portes de sa cuisine. Au menu : une crêpe dessert appelée la Pommeraie.
Le premier a ouvert en 2004 dans le quartier Saint-Louis à Versailles. Vous l’aurez compris, c’est de là que le groupe Phare Saint-Louis tire son nom. Depuis, le groupe ne cesse de se développer, comptant aujourd’hui pas moins de 8 restaurants.
Phare Saint-Louis se veut d’une enseigne locale principalement présente dans l’Ouest parisien. C’est pourquoi ce sont dans les villes de Saint-Germain-en-Laye, Coignières, Les Clayes-sous-Bois, Montigny le Bretonneux, Massy et Vélizy que nous retrouvons la crêperie, en plus du restaurant versaillais. Les deux derniers établissements, situés à Chartres et Orléans, traduisent l’envie de se développer au-delà des frontières franciliennes.
Un mantra : moderniser la crêpe
C’est à Marc Hessenbruch, gérant du groupe, que chaque établissement Phare Saint-Louis doit son existence. Né à Versailles, il a longtemps travaillé dans l’hôtellerie de luxe, notamment à des postes de Clefs d’Or dans des palaces. Mais depuis toujours, Marc Hessenbruch avait un rêve : avoir son propre restaurant. C’est désormais chose faite.
Et si le concept se base sur les galettes et les crêpes, ce n’est pas anodin. “Je voyais beaucoup de restaurants spécialisés dans les burgers, les pizzas, les sushis mais très peu mettaient à l’honneur les spécialités françaises”, explique le fondateur. Tout est parti de là. D’autant qu’il ajoute qu’on a tous “ce souvenir d’une crêperie en famille en bord de mer”.
Reste que l’ambition ne s’arrête pas là. Marc Hessenbruch veut aller plus loin en modernisant la crêpe. C’est pourquoi la carte des établissements Phare Saint-Louis proposent quelques particularités, allant des Pan Crêpes, des pancakes de crêpes, aux Phare Burgers, des burgers avec des pains de crêpes.
Vingt ans d’expérience mais une expérience inchangée
Bien que le groupe existe depuis près de 20 ans, les choix initiaux de son gérant n’en demeurent pas moins altérés. Et pour cause, Marc Hessenbruch a toujours voulu faire de Phare Saint-Louis une enseigne qui prône le fait maison et surtout l’authenticité. Cela passe notamment par les produits utilisés en cuisine.
Tous les restaurants Phare Saint-Louis ont les mêmes fournisseurs. Ces derniers ont été choisis avec soin selon certains critères. En effet, le groupe Phare Saint-Louis met un point d’honneur à valoriser le circuit court et l’artisanat. La plupart des produits proviennent du marché de Versailles, auprès de commerçants favorisant l’agriculture biologique et la saisonnalité. De même, les cidres sont issus d’artisans normands et les sodas régionaux se substituent aux marques les plus célèbres. Quant à l’immanquable farine, elle ne fait que 7 kilomètres depuis les Moulins de Versailles pour arriver dans les cuisines du Phare Saint-Louis vélizien.
Le Phare Saint-Louis vélizien
L’établissement du Phare vélizien a ouvert ses portes en 2015 en faisant le pari de s’installer dans un quartier en devenir : le quartier Louvois. Les premiers mois ont été particulièrement difficiles. Sa clientèle venant essentiellement des entreprises implantées aux alentours, comme Eiffage, les soirs et les week-ends étaient moins animés que les midis.
C’était sans compter sur Priscilla, la manager de l’établissement. Vélizienne, elle entretient un lien fort avec le voisinage et use du bouche à oreille pour faire connaître le restaurant. L’équipe se compose aujourd’hui de 4 personnes en salle et 4 personnes en cuisine, dont Jeyakanthan et Vithusan, un père et son fils.
Entre accessibilité, modernité et authenticité, Phare Saint-Louis se veut rassembleur ; entre amis ou en famille, qu’importe l’âge ou la classe sociale. Aujourd’hui, la carte affiche même un encart dédié pour les personnes végétariennes.
Et si la crêpe fait partie de vos péchés mignons, n’hésitez pas à regarder la Véli’recette sur la crêpe sucrée, concoctée par Arthur à l’occasion de la Chandeleur. Vous pouvez la retrouver juste ici.
Sujet signé Arthur Hofman
Article rédigé par Loïs Larges
Photos prises par Aurore Gorlier et Arthur Hofman