C’était dans votre JT du 24 septembre. A l’occasion des journées du patrimoine, l’Arhyme, association pour la réhabilitation du réseau hydraulique du domaine royal de Meudon, a embarqué véliziens comme meudonnais. Un voyage le long des vestiges d’un patrimoine remarquable redécouvert au début du 21ème siècle. Nous avons suivi Pierre Durand, ancien spécialiste des réseaux informatiques et président de l’Arhyme, qui continue de partager sa passion pour les réseaux, hydrauliques cette fois. Un reportage signé Aurore Gorlier.
Sur les vestiges d’un patrimoine vieux du XVIIème siècle
Vous les avez probablement croisé lors de vos balades en forêt, ces ponts, ponceaux, rigoles ou aqueducs souterrains. Ces vestiges, vieux de plusieurs siècles remontent à l’aire du marquis du Louvois, ancien ministre du Roi Soleil. Ce réseau hydraulique, long de plusieurs centaines de mètres, servait à alimenter en eaux les fontaines du marquis dans son château à Meudon, toujours en veillant à ne pas faire d’ombre au roi. Les eaux de pluie du plateau étaient récupérées et acheminées jusqu’aux fontaines du château, descendant par la pente naturelle qui relie Vélizy-Villacoublay à Meudon, via ce réseau hydraulique déterré au XXIème siècle.
L’Arhyme, association de préservation du patrimoine
Ces visites sur les vestiges du réseau hydraulique n’auraient jamais vu le jour sans le travail des adhérents et passionnés de l’Arhyme. Cette association, dont l’acronyme désigne l’importance de la préservation de ce réseau, existe depuis de nombreuses années. Et toute l’année, ils s’efforcent de préserver au mieux ce patrimoine qui se trouve juste sous nos pieds. A coup de rénovation des ponts, d’entretien des aqueducs souterrains ou de débroussaillages des rigoles. Ces passionnés et volontaires mettent leurs compétences à profit pour faire perdurer l’histoire. Que ce soit lors de visites avec de simples curieux ou lors de promenades scolaires, ils entretiennent aussi bien physiquement qu’historiquement la mémoire de ce réseau, pensé il y a des siècles et révélateur de l’ingéniosité de l’époque.
Musique : The Walk – Sance