Après celles de Chatenay-Malabry, Gennevilliers, et Fontenay-aux-Roses, une nouvelle École Française des Femmes sera inaugurée ce jeudi 30 novembre à Antony.
Lancées en 2008 par l’Institut des Hauts-de-Seine, les Écoles Françaises des Femmes (anciennement nommées écoles Femmes sans Frontières) se destinent à la gente féminine précarisée, non accomplie, isolée ou migrante, désireuse d’améliorer son cursus personnel, d’être accompagnée dans son retour à l’emploi ou vers une requalification professionnelle. En effet, tel que le dépeint Bénédicte de Kerprigent, directrice générale de l’Institut des Hauts-de-Seine, ces structures portent un “projet d’enseignement solidaire qui défend l’éducation de la femme dans sa vie citoyenne, professionnelle et personnelle” et l’aide à reprendre confiance en elle à travers “une conception nouvelle de la promotion de la femme”.
Ainsi, comme tout établissement d’enseignement, les Écoles Françaises des Femmes offre un parcours éducatif général et complet (français, expression orale, mathématiques, culture générale, droit, informatique, nouvelles technologies…), piloté par une équipe de spécialistes (professeurs, animateurs, psychologues, juristes…). Non défini, le cursus peut s’étendre de 2 ans à 4 ans en fonction des nécessités de la candidate, mais peut être interrompu à tout moment en cas d’opportunité professionnelle. Le prix défie toute concurrence : seuls 15€ d’adhésion sont exigés pour une année scolaire. Les inscriptions sont effectuées par le biais d’un entretien et d’un test de positionnement afin de constituer des groupes de niveaux adaptés aux besoins et aux motivations des apprenantes.
Plus de 380 élèves, de tous âges et de toutes conditions sociales et culturelles, sont actuellement scolarisées dans les Écoles Françaises des Femmes.
Inauguration ce jeudi de la nouvelle école d’Antony
Ce jeudi 30 novembre à 9h30 sera inaugurée la nouvelle École Française des Femmes d’Antony au 254 rue Adolphe Pajeaud, en présence de Patrick Devedjian, président du Département des Hauts-de-Seine, Jean-Yves Sénant, maire d’Antony, et Bénédicte de Kerprigent, présentée précédemment.
Cette ouverture intervient après celles de Châtenay-Malabry (2008), Gennevilliers (2012), Fontenay-aux-Roses (2015) et avant celle de Clichy (fin 2017). Cinq établissements fonctionnant grâce au soutien financier du département des Hauts-de-Seine qui a injecté en leur sein 650 000€ en 2017.