Du jeudi 18 mai au dimanche 21 mai, une cinquantaine d’allemands de Dietzenbach ont été accueillis par Vélizy dans le cadre du jumelage entre les deux villes. Une union forte qui dure depuis déjà 47 ans.
Tout commence en 1976 avec Robert Wagner, maire de Vélizy, et Hermann Kocks, bourgmestre de Dietzenbach. En signant ensemble le premier jumelage entre les deux villes, ils sont peut-être loin de penser que cette union sera encore d’actualité 47 ans plus tard. Une fierté commune entre les deux villes qui tiennent à entretenir cette relation par des échanges annuels.
Une union qui met à l’honneur la jeunesse
Et cette année, c’est au tour de Vélizy d’accueillir Dietzenbach. Un échange teinté d’une volonté bien précise : continuer de mettre la jeunesse au cœur de ce jumelage. Pour ce faire, le service jeunesse de Vélizy a organisé plusieurs animations qui gravitent autour du sport et de la culture.
Et cela a commencé dès le vendredi par un jeu de piste dans Paris. Divisés en plusieurs groupes, les jeunes français et allemands ont dû répondre à des questions de culture liées de près ou de loin à la France ou à l’Allemagne.
Le lendemain, les jeunes allemands et français se sont retrouvés au stade Jean de Nève pour un après-midi sportif. Au programme : des petites olympiades avec parcours d’obstacles, tir à la corde, morpion géant, pétanque et tir à l’arc. Le tout en musique avec une récompense pour l’équipe qui ressort gagnante.
D’autres événements singuliers menés par le même objectif se sont greffés au programme prévu par le service jeunesse. Parmi eux, une rencontre interclubs dédiée aux arts martiaux. Le temps d’une matinée, le dojo Dominique Blanc-Pain de l’espace Vazeille a été le théatre d’un échange entre deux sections françaises d’aïkido et de pencak silat et deux sections allemandes de ninjutsu et de karaté.
“Venez nous voir à votre tour et l’amitié restera toujours”
En soirée, le rendez-vous était donné à l’école Jean Macé pour une grande soirée conviviale avec repas, musique et danse. Les familles véliziennes ayant hébergé un ou plusieurs allemands se sont réunis aux côtés des officiels pour fêter ces quatre jours d’échange.
Le micro est tendu à Jurgen Heyer, ancien bourgmestre de Dietzenbach et pilier du jumelage. Il prononce : “Venez nous voir à votre tour et l’amitié restera toujours”. Une phrase qui apparaît comme un symbole puisqu’il y a d’un côté, l’école Jean Macé. Celle qui a été la première. Avant même la signature officielle du jumelage, une classe vélizienne, dont Pascal Thévenot faisait partie, avait rencontré une classe allemande sous l’impulsion d’un enseignant.
De l’autre, il y a Jurgen Heyer, l’enseignant. Celui qui, quelques mois plus tard, était aux côtés de Robert Wagner et Hermann Kocks pour la signature officielle de cette union.
L’histoire continue de s’écrire entre les deux communes et ne semble pas partie pour s’arrêter. Le rendez-vous est déjà donné pour l’année prochaine. Cette fois, ce sont les véliziens qui se rendront à Dietzenbach.